L'essentiel sur les VTC, Voiture de Transport avec Chauffeur
Le métier de chauffeur VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) a transformé l'industrie du transport en offrant une expérience personnalisée et haut de gamme aux clients. Que vous ayez besoin d'un trajet pour vous rendre à un rendez-vous d'affaires, à l'aéroport ou simplement pour vous déplacer en ville, les chauffeurs VTC sont là pour répondre à vos besoins. Dans cet article, nous explorerons le métier de chauffeur VTC et l'intérêt qu'il représente pour les clients en termes de confort, de flexibilité et de service exceptionnel.
Il est a noté qu’on associe souvent les VTC à des petits trajets en ville, mais les VTC peuvent vous transporter sur des longues distances. Sur Groupito vous pourrez trouver des VTC qui peuvent vous transporter pour toutes les destinations dans des voitures berlines ou des van 7 ou 8 places.
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4 avantages des VTC pour les clients
Confort et élégance
L'un des aspects les plus appréciés du service de chauffeur VTC est le confort qu'il offre aux clients. Les véhicules utilisés par les chauffeurs VTC sont souvent des voitures haut de gamme, spacieuses et bien entretenues. Vous pouvez profiter d'un intérieur luxueux, de sièges confortables, d'une climatisation régulée et d'autres équipements qui rendent votre trajet agréable et relaxant.
Ponctualité et fiabilité
Les chauffeurs VTC sont réputés pour leur ponctualité et leur fiabilité. Ils sont formés pour planifier leurs trajets de manière efficace et tenir compte des conditions de circulation, des retards éventuels et des itinéraires optimaux. Vous pouvez donc être assuré d'arriver à votre destination à l'heure prévue, sans stress ni inquiétude.
Flexibilité et disponibilité
Un autre avantage majeur du service de chauffeur VTC est sa flexibilité. Que vous ayez besoin d'un trajet de courte distance en ville ou d'un service de navette vers une autre ville, les chauffeurs VTC sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour répondre à vos demandes. De plus, vous pouvez facilement réserver un chauffeur VTC à l'avance ou même à la dernière minute via des applications conviviales ou des centrales de réservation.
Service client exceptionnel
Les chauffeurs VTC sont réputés pour offrir un service client de qualité supérieure. Ils sont formés pour être courtois, professionnels et attentifs aux besoins des clients. Que ce soit en vous aidant avec vos bagages, en fournissant des informations sur les sites touristiques locaux ou en adaptant la musique et la température du véhicule selon vos préférences, les chauffeurs VTC font tout leur possible pour rendre votre expérience de transport agréable et mémorable.
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Comment devenir chauffeur VTC et obtenir la carte de chauffeur VTC ?
Le métier de chauffeur VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) offre de nombreuses opportunités, mais il est important de connaître les étapes à suivre pour démarrer cette carrière et obtenir la carte de chauffeur VTC.
Permis de conduire et expérience requise :
Pour devenir chauffeur VTC, vous devez être titulaire d'un permis de conduire de catégorie B depuis au moins 3 ans et avoir au moins 21 ans.
Attestation d'aptitude physique :
Vous devrez obtenir une attestation d'aptitude physique délivrée par un médecin agréé. Cette évaluation médicale est nécessaire pour garantir que vous êtes physiquement apte à exercer la profession de chauffeur VTC.
Stage de formation initiale :
Vous devrez suivre une formation de 250 heures dispensée par un organisme agréé par le ministère chargé des Transports. Cette formation couvre des sujets tels que la réglementation routière, la gestion des situations de crise, la relation client, et d'autres compétences essentielles pour exercer le métier de chauffeur VTC.
Examen VTC :
Après avoir terminé la formation, vous devrez passer un examen VTC. Cet examen évalue vos connaissances sur la réglementation du transport de personnes, les règles de sécurité, la gestion des situations particulières, etc. La réussite de cet examen est obligatoire pour obtenir la carte de chauffeur VTC.
Demande de carte de chauffeur VTC :
Une fois que vous avez réussi l'examen VTC, vous pouvez faire une demande de carte professionnelle de conducteur VTC. Cette demande doit être soumise à la préfecture de votre lieu de résidence ou de votre lieu d'exercice professionnel. Vous devrez fournir les documents requis, tels que votre attestation d'aptitude physique, votre diplôme de formation VTC, votre permis de conduire, etc.
Étude du dossier et délivrance de la carte :
La préfecture examinera votre demande et vérifiera la conformité de votre dossier. Si tout est en ordre, vous recevrez votre carte de chauffeur VTC. Celle-ci est généralement valable pour une durée de 5 ans.
Comment renouveler sa carte VTC ? :
À l'approche de l'expiration de votre carte de chauffeur VTC, vous devrez entamer les démarches de renouvellement. Cela peut impliquer de suivre une formation continue ou de fournir des documents supplémentaires, selon les réglementations en vigueur à ce moment-là.
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Le registre des exploitants de voitures de transport avec chauffeur : Qu'est-ce que c'est ?
Le registre des exploitants de voitures de transport avec chauffeur est un fichier géré par le ministère chargé des Transports. Il répertorie les entreprises et les exploitants individuels autorisés à exercer l'activité de VTC. Les chauffeurs VTC doivent être enregistrés dans ce registre pour pouvoir exercer leur activité légalement.
Le macaron VTC : Qu'est-ce que c'est et pourquoi est-il important ?
Le macaron VTC est un autocollant apposé sur le pare-brise avant du véhicule utilisé par un chauffeur VTC. Il sert à identifier visuellement les véhicules autorisés à exercer l'activité de VTC. Le macaron VTC est délivré par la préfecture une fois que le chauffeur VTC est enregistré dans le registre des exploitants de voitures de transport avec chauffeur.
Quel est l'ancienneté maximum d'une voiture de transport avec chauffeur ?
Selon la réglementation en vigueur, une voiture utilisée par un chauffeur VTC ne doit pas avoir plus de 6 ans à compter de sa première mise en circulation pour les véhicules de moins de 3,5 tonnes. Pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes, cette limite est fixée à 7 ans. Passé ce délai, le véhicule ne peut plus être utilisé comme VTC.
Quelle est la différence entre un taxi et un VTC ?
La principale différence entre un taxi et un VTC réside dans leur mode de fonctionnement. Les taxis peuvent être héler dans la rue et stationner sur les places de taxi réservées. En revanche, les VTC fonctionnent sur réservation préalable via une application ou une centrale de réservation. Les tarifs des taxis sont réglementés, tandis que les VTC ont une tarification librement fixée par l'exploitant. Sur Groupito on a carrément fait un billet de blog pour vous expliquer en détails la différence entre les taxi et VTC
Qu’est-ce que la loi Thévenoud pour les VTC ?
La loi Thévenoud est une réglementation mise en place en 2014 pour réguler l'activité des VTC. Elle introduit des exigences spécifiques pour les chauffeurs VTC, telles que la formation, l'examen et l'attestation d'aptitude physique. La loi Thévenoud a également renforcé le contrôle et la réglementation des services de VTC pour garantir la sécurité des passagers.
Le métier de chauffeur VTC offre de nombreuses opportunités, mais il est essentiel de connaître les réglementations et les procédures à suivre pour exercer cette activité légalement. En suivant les étapes mentionnées dans cet article et en respectant les réglementations en vigueur, vous pourrez vous lancer dans cette profession en toute confiance. N'oubliez pas de vous tenir informé des éventuels changements législatifs pour rester en conformité avec la réglementation en constante évolution.
Historique des VTC
Depuis l'apparition des premiers carrosses au 17e siècle, le transport particulier de personnes a toujours connu quelques distinctions. Il y a d'abord eu les fiacres ou « voitures de place », les valeureux ancêtres des taxis. Puis, l'on distingue les voitures de remise qui seront à l'origine des voitures de transport avec chauffeur ou VTC (anciennement Voitures de Tourisme avec Chauffeur). Historiquement parlant, la principale différence entre les deux est que seul le taxi détient l'autorisation de stationner (ADS) sur la voie publique pour guetter ses clients. La voiture de remise elle doit être cantonnée dans son garage et en dehors des places publiques lorsqu'elle n'est pas commandée par un client. Entre 1955 et 2010, l'on distinguait en France deux types de voiture de remise selon l'affectation de leur service, la voiture de petite remise et la voiture de grande remise. Toutes deux sont affectées au transport de personnes. Le premier est un véhicule automobile mis à disposition d'un client à titre onéreux dans des localités où l'offre des taxis est faible, voire inexistante. Comptant huit places avec celle du conducteur, elle ne porte aucun signe distinctif concernant son activité, mais doit cependant indiquer sur sa plaque la commune de rattachement. Quant à la voiture de grande remise, il s'agit principalement d'une voiture de tourisme de luxe. S'adressant particulièrement à une clientèle privilégiée, elle doit comporter au moins cinq places et sept au plus en dehors du conducteur. Étant des VTC, ces deux catégories ne sont autorisées à stationner, ni à marauder sur la voie publique en quête des clients, mais peuvent toutefois effectuer des déplacements en zone rurale.
Cette distinction remonte à l'époque précédant la Révolution française de 1789 lorsque les autorités firent la distinction entre les carrosses de luxe destinés aux dignitaires ou au service du roi et les autres véhicules. Les premiers services de transport particuliers apparurent également à la même époque. En 1753, Paris comptait 60 entrepreneurs de carrosses de remise avec un ensemble de 170 voitures à leur actif. Monopolisée par le sieur Pierre Perreau en 1779 à la suite d'un conseil d'État du Roi, l'exploitation se libéralise à la Révolution. Au cours des années suivantes, cette activité connaîtra plusieurs dénominations jusqu'à la promulgation de la loi n°2009-888 du 22 juillet 2009 portant sur la modernisation des services touristiques. La profession prend la dénomination d'« Exploitation de VTC ». La délivrance des licences connaît également une forte dérégulation. Étant délivrée auparavant par la Préfecture auquel le siège de l'entreprise est rattaché, l'obtention de la licence est désormais du ressort de l'organisme Atout France, une agence de développement touristique rattachée au Ministère du Tourisme. En 2014, la France comptait environ 7200 entreprises de VTC. En janvier 2015, la loi Thévenoud change à nouveau l'appellation de la profession pour « Transport Public Particulier de Personnes ». Toutefois, le sigle VTC est toujours d'actualité lorsqu'on évoque cette activité.
Les réglementations régissant le service de VTC
L'exploitation de VTC nécessite l'usage d'un véhicule de quatre à neuf places en comptant celle du conducteur. La profession exige également une aptitude professionnelle suivie de formations complémentaires courtes au cours de la carrière. Un service de qualité doit être délivré à la suite d'une réservation préalable. La personne physique ou morale souhaitant exercer doit s'inscrire au Registre des exploitants de VTC tenu désormais par le Ministère de l'Économie, du Développement durable et de l'Énergie. Pour ce faire, une assurance responsabilité civile professionnelle est à fournir pour couvrir tous risques majeurs liés à l'exercice de l'activité. À cette pièce justificative s'ajoute un extrait attestant l'existence de la société (K-bis), le duplicata de la carte professionnelle, la carte grise des véhicules utilisés ainsi qu'un justificatif de la garantie financière de ou des véhicules à raison de 1500 € chacun. L'inscription qui doit se faire obligatoirement en ligne est fixée à 170 € qu'il s'agisse d'un renouvellement ou d'une première inscription. Outre cette inscription renouvelable à tous les 5 ans, chaque conducteur VTC doit être titulaire d'un permis B valide d'au moins 3 ans et présenter une attestation préfectorale d'aptitude physique. Il doit également réussir un examen sous forme de QCM contre une formation de 250 heures auparavant et justifier une expérience de conduite d'au moins un an au cours des dix dernières années.
Les obligations liées à l'usage d'un véhicule VTC
Contrairement au transport LOTI, l'usage d'un véhicule de location avec chauffeur est strictement encadré. Outre le nombre de places, la date de la première immatriculation du véhicule ne doit pas excéder 6 ans excluant les voitures de collection. Elle doit comporter au moins quatre portes avec une dimension minimale de 4,50 x 1,70 m. La puissance du moteur doit être égale ou supérieure à 115 chevaux, soit 84 kW. Les véhicules électriques et hybrides sont toutefois exemptés de ces obligations. Mis à part un contrôle technique annuel, une assurance automobile propre au transport de personnes à titre onéreux est à souscrire et à fournir à chaque contrôle. Une signalétique en forme de macaron de couleur verte comportant l'immatriculation de l'entreprise auprès du registre des VTC ainsi que celle du véhicule doit être visible dans l'angle bas du pare-brise, à l'avant ou à l'arrière. La signalétique doit être occultée lorsque le véhicule est utilisé pour une activité autre que le service VTC et la voiture ne doit comporter autre dispositif lumineux pouvant le confondre avec un taxi. Par ailleurs, un VTC doit justifier une réservation préalable à chaque fois qu'il prend en charge un client. Présentée sous forme de pièce justificative ou de support électronique, la preuve doit contenir des informations de synthèse de la société, la date et l'heure de réservation et celle de la prise en charge, et des informations minimums sur le client. Si « marauder » sur la place publique lui est strictement interdit, le VTC peut stationner aux abords ou dans l'enceinte d'un aéroport ou d'une gare dans l'attente d'un client ayant effectué une réservation sans que cela excède une heure. Aussi, les chauffeur VTC font courament des prestations de type location de voiture de mariage avec chauffeur ou de location de voiture de luxe avec chauffeur.
Le défaut de justification de réservation est sanctionné d'une amende de 15 000 € et le conducteur VTC encourt une peine d'emprisonnement de un an. À l'issu de chaque course, le conducteur est tenu de regagner le siège de l'exploitant et demeurer hors de la voie publique.
